Des Filles de ma connaissance
Résumé
C’est avec une belle lucidité et beaucoup de franchise que Kwon Yong-deuk se livre à ses lecteurs dans les huit nouvelles qui composent Des Filles de ma connaissance, et ceci dans ses déboires amoureux comme dans ses nuits de débauches passablement alcoolisées, et souvent bien décevantes. Comme dans un film de Hong Song-soo, on se croise, on s’aime, on se déchire et on s’engueule, on tergiverse et on refait le monde autour d’une table, et on boit, beaucoup et souvent. Et si désormais les échanges se font plutôt à coup de sms et d’emails que de lettres, les questionnements et les intrigues restent les mêmes; quête impossible de l’être aimée, petits mensonges, trahisons mesquines, sentiments contradictoires… Car si les cœurs esseulés semblent paradoxalement chaque jour qui passe un peu plus dur à ravir, c’est peut-être que l’homo modernus, malgré tout son savoir et toute la technologie dont il se pare, apparaît comme une créature toujours un peu plus solitaire.